Revue de presse #5

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Revue de presse – Octobre 2021

Une sélection des dernières publications scientifiques sur l’agroforesterie au sens large, dont nous traduisons les résumés.

Au sommaire de cette revue de presse :

  • Pour une agroforesterie multifonctionnelle : cet article donne à voir la démarche participative mise en place pour imaginer l’agroforesterie de demain en Guadeloupe
  • Accompagnement au changement : les démonstrations à la ferme sont bien plus efficaces lorsque l’on prend soin de faciliter les échanges entre les agriculteurs présents et les autres parties intéressées, par exemple les chercheurs, les conseillers et les fournisseurs
  • Sylvopastoralisme : deux études d’une équipe de chercheurs américains sur les préférences des éleveurs de Virginie aux USA (dont les paysages peuvent ressembler à certaines zones françaises !) : éclaircir la forêt ou planter des champs ? et quels profils d’éleveurs cibler pour développer le sylvopastoralisme ?
  • Séquestration de carbone : que serait une revue de presse agroforestière sans traiter de carbone ?! Dans cette méta-analyse, les auteurs ont repris tous les travaux publiés sur la séquestration de carbone en régions tempérées pour en tirer des estimations fiables et synthétiques. La méta-analyse visait également à identifier les facteurs contrôlant la séquestration du carbone dans le sol (type de systèmes agroforestiers, espèces d’arbres, conditions du site).
  • Hi-sAFe appliqué à un cas d’étude chinois : le modèle Hi-sAFe, un modèle d’interactions arbres / culture, développé par INRAE (UMR ABSys) a été utilisé sur un cas d’étude chinois (en système Pommier / Colza), en complément d’observations de terrains, pour comprendre comment l’eau était partagée entre plantes et dans différentes conditions de précipitations.
  • Forme des arbres et effet brise-vent : quelle forme d’arbre est la plus efficace pour diminuer la vitesse du vent : fuseau, balai, hémisphère ? Lancez les paris avant de découvrir les résultats de cette étude en soufflerie avec des miniatures d’arbres en plastique !

Bonne lecture !

Plateforme participative pour identifier des voies durables pour le développement d’une l’agroforesterie multifonctionnelle en Guadeloupe

L’innovation sociale est cruciale pour façonner les relations homme-forêt et la manière dont les agriculteurs et les scientifiques s’engagent les uns avec les autres pour concevoir des transitions durables. Cet article présente les résultats d’une plateforme participative impliquant les parties prenantes, conçue pour tirer parti des connaissances et de l’expérience des agriculteurs locaux dans l’identification de voies durables pour le développement d’une agroforesterie multifonctionnelle en Guadeloupe. Deux ateliers participatifs ont été organisés afin de mieux comprendre la réalité à laquelle sont confrontés les agriculteurs, en particulier : (i) leur vision de l’avenir, leurs besoins et leurs aspirations ; (ii) leur compréhension des obstacles et des catalyseurs en relation avec les défis de durabilité auxquels ils sont confrontés et ; (iii) leur conception des relations humain-environnement dans les systèmes socio-écologiques. Les résultats des activités ont été synthétisés par l’équipe de recherche et représentés graphiquement pour analyse. Ce travail montre que si les agriculteurs envisagent des exploitations agroforestières multifonctionnelles prospères dans le futur, ils doivent faire face à des défis complexes qui nécessitent des solutions à plusieurs échelles et suggèrent différents types d’innovation : sociale, institutionnelle, basée sur le marché et technique. Les agriculteurs se considèrent comme faisant partie du système socio-écologique et comme les gardiens de l’environnement naturel. Nous discutons les implications de ces résultats dans le contexte de l’absence d’un système d’innovation pour l’agroforesterie en Guadeloupe et soulignons l’opportunité d’une approche de réflexion sur l’écosystème de l’innovation qui intègrerai mieux les secteurs agricole et forestier, mais aussi les acteurs et les échelles de gouvernance. La mise en place d’un Statut dIntendance permettrait aux agriculteurs de réaliser leur vision et d’adopter un rôle de gardien vis-à-vis des agroforêts. L’intégration de la plateforme d’engagement des parties prenantes et de ses processus facilitants dans l’écosystème d’innovation est essentielle pour atteindre ces objectifs.

Étape d’identification des problèmes rencontrés lors d’un des ateliers participatifs
Co-construction des solutions à mettre en œuvre
Barlagne C, Bézard M, Drillet E, Larade A, Diman JL, Alexandre G, Vinglassalon A, Njinik M., 2021. Stakeholders’ engagement platform to identify sustainable pathways for the development of multi-functional agroforestry in Guadeloupe, French West Indies. Agroforestry System. https://doi.org/10.1007/s10457-021-00663-1 (texte en accès libre)

Pour découvrir la démarche en image :

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Le pouvoir du dialogue agricole « facilité » : une analyse des démonstrations à la ferme comme espaces d’apprentissage transformateur

La question de savoir comment aider les agriculteurs à évoluer vers des pratiques plus durables reste cruciale. Des expériences antérieures révèlent que les démonstrations à la ferme (DAF) peuvent apporter une partie de la réponse. Par conséquent, nous étudions les DAF en tant qu’espaces potentiels d’apprentissage transformateur. Nous appliquons une approche mixte, en utilisant un outil d’observation, des enquêtes auprès des participants et des entretiens téléphoniques. Nous comparons 15 DAF différentes, divisées en deux groupes : les DAF avec et sans dialogue facilité [ndlr : un dialogue « facilité » est un échange dans lequel un animateur/facilitateur aide les parties prenantes à surmonter les obstacles liés à la communication pour engager une conversation productive sur une question d’intérêt commun]. Nous avons étudié les différences basées sur les processus d’induction de base de l’apprentissage transformateur : dilemme désorientant et (auto-)réflexion. En outre, nous avons étudié le processus de prise de décision en matière d’adoption six mois après la tenue de la DAF. Les participants aux DAF de dialogue facilité étaient beaucoup plus d’accord sur le fait d’avoir été surpris, une indication du dilemme désorientant, et sur le fait d’avoir réfléchi et appris. Les obstacles à l’adoption les plus souvent mentionnés sont le manque de pertinence par rapport à la situation spécifique et le besoin d’informations supplémentaires. Les suggestions les plus souvent mentionnées indiquent une demande de plus d’applications dans la vie réelle. Cette recherche indique que les DAF avec un dialogue facilité peuvent déclencher plus de conflits cognitifs et de processus de réflexion chez les participants, et ainsi soutenir les processus d’apprentissage sur des pratiques agricoles (plus) durables, par opposition aux DAF sans facilitation délibérée du dialogue. Notre étude démontre que la théorie de l’apprentissage transformateur peut informer la recherche sur les espaces d’apprentissage agricole, tels que les DAF, sur les déclencheurs efficaces pour soutenir l’apprentissage et les compétences vers une agriculture plus durable. Sur la base de riches données empiriques quantitatives et qualitatives, nous montrons que le dialogue facilité améliore l’apprentissage pendant les DAF, mais cela ne semble pas être une pratique courante.

Cooreman H, Debruyne L, Vandenabeele J & Marchand F, 2021. Power to the facilitated agricultural dialogue: an analysis of on-farm demonstrations as transformative learning spaces, The Journal of Agricultural Education and Extension, https://doi.org/10.1080/1389224X.2021.1969958. (texte intégral en accès libre)
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Éclaircir les forêts ou planter des champs ? Préférences des producteurs pour l’établissement de sylvopâtures

Le sylvopastoralisme est l’association intentionnelle d’arbres, de fourrages et de bétail. Les avantages de cette pratique agroforestière comprennent l’ombre pour le bétail, la qualité du fourrage et la réduction de la vitesse du vent dans les pâturages, ainsi que les services écosystémiques fournis et les productions des arbres. La littérature indique que certains éleveurs de bétail sont intéressés par le sylvopastoralisme, mais on sait peu de choses sur leurs préférences d’établissement et si ces préférences varient en fonction de du type d’exploitation ou de variables démographiques. Les hypothèses de cette étude étaient : (1) que les producteurs sont tout aussi intéressés par la plantation (plantation d’arbres dans les pâturages)que par l’éclaircissage (réduction du couvert forestier et la mise en place de fourrages) pour établir une sylvopâture, et (2) que les effets des avantages potentiels du sylvopastoralisme n’expliquent pas leur préférence. Pour vérifier ces hypothèses, 307 éleveurs de Virginie, aux États-Unis d’Amérique, ont été interrogés sur leur préférence pour la plantation ou l’éclaircissage. Les producteurs ont également été interrogés sur la mesure dans laquelle les avantages potentiels du sylvopastoralisme influaient sur leurs préférences. Près de 25 % des 139 répondants (taux de réponse = 45 %) étaient « très intéressés » par l’éclaircissage, contre 8 % pour la plantation. La performance et le bien-être des animaux étaient leur principal objectif, mais la gestion forestière et la productivité de l’ensemble de l’exploitation étaient également importantes. Des lignes directrices sont maintenant nécessaires pour maintenir la santé et la productivité des peuplements lors des éclaircies et pour améliorer la protection et la croissance des arbres dans les pâturages lors de la plantation en vue d’établir du sylvopastoralisme.

Illustration et définition du syslvopastoralisme utilisés dans l’enquête auprès des éleveurs dans les deux études de Wilkens et al. (résumés ci-dessus et ci-dessous)
Wilkens, P., Munsell, J.F., Fike, J.H. et al. 2021. Thinning forests or planting fields? Producer preferences for establishing silvopasture. Agroforestry Systems. https://doi.org/10.1007/s10457-021-00665-z (texte intégral réservé aux abonnés).

Ces mêmes auteurs ont publié cette autre étude :

L’intérêt des éleveurs pour le sylvopastoralisme est-il lié à leurs perspectives ou aux caractéristiques de leur exploitation ?

On sait que les perspectives et les caractéristiques opérationnelles des éleveurs sont associées à l’adoption du sylvopastoralisme (pâturage en peuplement sylvicole), mais les conclusions de la littérature sont mitigées et contradictoires. Pour étudier si les caractéristiques ou les perspectives sont plus étroitement liées à l’intérêt pour le sylvopastoralisme, 307 éleveurs inscrits à des programmes de partage des coûts en Virginie, aux États-Unis, ont été interrogés. Cent trente-neuf producteurs ont répondu (taux = 45 %). L’intérêt pour le sylvopastoralisme a été mesuré à l’aide d’une échelle ordinale de type Likert. Les répondants ont déclaré les caractéristiques opérationnelles suivantes : taille en hectares, type et nombre de bétail, et occupation principale ou secondaire. Douze échelles ordinales de type Likert ont été utilisées pour mesurer les perspectives opérationnelles suivantes : l’objectif financière, l’objectif culturel et les attitudes relatives à la diversification opérationnelle au moyen des arbres. Des méthodes de regroupement multivariées ont été utilisées pour regrouper les répondants en deux ensembles de classification, l’un basé sur les caractéristiques opérationnelles et l’autre sur les perspectives opérationnelles. Les tests de différences significatives dans l’intérêt pour l’agroforesterie entre les classifications de chaque ensemble ont été effectués à l’aide de sommes de rangs Kruskal-Wallis non paramétriques. L’intérêt pour le sylvopastoralisme différait significativement entre les types basés sur les perspectives opérationnelles, mais pas sur les caractéristiques opérationnelles. Les tableaux croisés des deux ensembles et le test du V de Cramer ont indiqué que les deux ensembles de classification ne sont pas liés. Les résultats suggèrent que l’intérêt pour le sylvopastoralisme ne se limite pas au type d’exploitation et qu’il est plus étroitement lié aux perspectives des producteurs, en particulier aux points de vue des producteurs sur la diversification. Les programmes de transfert technique et l’engagement des parties prenantes devraient se concentrer sur l’adaptation des perspectives à la pratique, indépendamment de l’échelle et du type d’exploitation.

Wilkens, P., Munsell, J.F., Fike, J.H. et al. 2021. Is livestock producers’ interest in silvopasture related to their operational perspectives or characteristics?. Agroforestry Systems. https://doi.org/10.1007/s10457-021-00664-0 ((texte intégral réservé aux abonnés).
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Séquestration du carbone organique du sol dans les systèmes agroforestiers des régions tempérées – Une méta-analyse

La séquestration du carbone organique du sol (SOC pour soil organic carbon) par l’amélioration des pratiques agricoles est une stratégie reconnue pour lutter contre le changement climatique. Néanmoins, l’objectif d’augmenter le SOC rencontre des limites, par exemple sur le plan de la permanence du stockage du carbone ou des effets de fuite dans la production alimentaire. Les systèmes agroforestiers (SAF) sont une possibilité prometteuse d’utilisation des terres, capables de séquestrer des quantités substantielles de carbone organique dans les sols tout en relevant ces défis. En se concentrant sur les zones climatiques tempérées du monde entier, les informations disponibles sur le SOC dans les SAF ont été examinées afin de déterminer leur potentiel de séquestration du SOC et les facteurs de contrôle respectifs. A partir d’un total de 61 observations, les taux de séquestration du SOC dans les sols des SAF ont été dérivés pour les systèmes en alignement intraparcellaire (n = 25), les haies (n = 26) et les systèmes sylvopastoraux (n = 10). Les résultats ont montré que les SAF ont un potentiel de séquestration substantielle du carbone organique du sol dans les climats tempérés. Les stocks de SOC étaient plus élevés dans la couche arable (0-20 cm) que dans le témoin dans plus de 70% des observations, et plus élevés dans le sous-sol (20-40 cm) pour 81% de toutes les observations, malgré une grande variation dans les données. Les taux moyens de séquestration du SOC étaient légèrement plus élevés à 0-20 cm (0,21 ± 0,79 t ha-1 an-1) par rapport à 20-40 cm de profondeur de sol (0,15 ± 0,26 t ha-1 an-1). Les haies ont révélé les taux de séquestration de SOC les plus élevés dans les horizons supérieurs et les sous-sols (0,32 ± 0,26 et 0,28 ± 0,15 t ha-1 an-1, respectivement), suivies par les systèmes intraparcellaires (0,26 ± 1,15 et 0,23 ± 0,25 t ha-1 an-1) et les systèmes sylvopastoraux montrant une légère perte moyenne de SOC (-0,17 ± 0,50 et -0,03 ± 0,26 t ha-1 an-1). De plus, les taux de séquestration du SOC avaient tendance à être plus élevés pour les SAF avec des espèces de feuillus par rapport aux espèces de conifères. Nous concluons que les SAF tempérées séquestrent des quantités significatives de SOC dans les sols et sous-sols supérieurs et représentent l’une des mesures agricoles les plus prometteuses pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

Mayer S, Wiesmeier M, Sakamoto E, Hübner R, Cardinael R, Kühnel A, Kögel-Knabner I, 2022. Soil organic carbon sequestration in temperate agroforestry systems – A meta-analysis. Agriculture, Ecosystems & Environment, 323 – 107689, https://doi.org/10.1016/j.agee.2021.107689 (texte intégral réservé aux abonnés).
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Dynamique spatiale et temporelle de la relation hydrique interspécifique dans un système intercalaire Pommier-Colza en zone sèche : Quantification par des expériences et le modèle 3D Hi-sAFe

La répartition de l’absorption de l’eau par les racines entre les arbres et les cultures est essentielle pour les cultures intercalaires dans les régions où l’eau est limitante. Les connaissances actuelles sur les relations hydriques entre espèces ne portent que sur une seule dimension, à savoir la dimension verticale, mais on sait peu de choses sur les interactions entre les dimensions verticale et horizontale et les conditions de précipitations. Une expérience a été menée dans un système de culture intercalaire pommiers / colza vs. une monoculture de pommiers, sur le plateau de Loess en Chine pendant une saison de croissance qui a commencé par une période de fortes précipitations suivie d’une période de faibles précipitations. Nous avons étudié la distribution spatiale de l’eau du sol et des racines, et simulé leurs stratégies d’utilisation de l’eau à l’aide du modèle 3D Hi-sAFe. La croissance des racines des pommiers dans les 60 cm supérieurs a été limitée par la culture intercalaire dans la zone cultivée mais a augmenté dans les 40 cm supérieurs dans la zone non cultivée par rapport au témoin verger pur. Pendant la période de fortes précipitations, par rapport au témoin verger pur, l’absorption de l’eau par les pommiers dans la zone non cultivée (0-60 cm) a augmenté de 44,43 %, mais l’utilisation de l’eau dans la zone cultivée (0-60 cm) a diminué de 32,59 %. Plus de 90% de l’eau du sol absorbée par le colza provenait de la couche de sol de 0-60 cm dans la zone cultivée. Pendant la période de faibles précipitations, la culture intercalaire a favorisé une augmentation de 14,79 % de l’absorption d’eau par les pommiers à partir de la couche de sol de 60-100 cm dans la zone cultivée. L’eau du sol dans la couche 20-60 cm est devenue la source principale pour le colza et sa contribution était de 63,51%, mais seulement 20,56% de l’eau absorbée par les pommiers provenait de là. On peut en conclure que, pour atténuer la compétition pour l’eau, l’absorption d’eau entre les espèces a été séparée horizontalement pendant la période humide en raison de la « différenciation de niche » des racines, tandis que la complémentarité de l’utilisation de l’eau s’est produite le long de l’axe vertical pendant la période sèche.

Huo G, Gosme M, Gao X, Dupraz C, Yang J, Zhao X, 2021. Dynamics of interspecific water relationship in vertical and horizontal dimensions under a dryland apple-Brassica intercropping system: Quantifying by experiments and the 3D Hi-sAFe model. Agricultural and Forest Meteorology, 310, 108620. https://doi.org/10.1016/j.agrformet.2021.108620 (texte intégral réservé aux abonnés).
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Effets de l’espacement des rangées sur l’efficacité de l’étanchéité au vent d’arbustes simulés avec différentes configurations de forme

Une meilleure compréhension de la distribution du champ d’écoulement de l’air et de la vitesse du vent autour d’arbustes simulés est essentielle pour fournir une conception optimisée et maximiser l’efficacité des pare-vent. Dans cette étude, un ensemble de tubes de Pitot profilés a été utilisé pour mesurer le champ d’écoulement de l’air et la vitesse du vent autour d’arbustes simulés par simulation en soufflerie. Les effets de la configuration des formes et des espaces entre les rangées d’arbustes simulés sur l’efficacité des brise-vent ont été analysés en profondeur. Les résultats suivants ont été obtenus : La force d’affaiblissement aux vitesses du vent des arbustes en forme d’hémisphère et de balai à 26,25 cm était principalement concentrée en dessous de 2 cm près de la base et 6-14 cm dans la partie moyenne-supérieure, tandis que les arbustes en forme de fuseau étaient à 0,2-14 cm au-dessus de la canopée, ce qui signifie que l’effet brise-vent des arbustes en forme de fuseau était meilleur que celui des arbustes en forme d’hémisphère et de balai. Avec la réduction des espaces entre les rangs, la hauteur d’affaiblissement aux vitesses du vent des arbustes en forme d’hémisphère à 35 cm était concentrée en dessous de 2 cm, sauf pour les 6-14 cm à 26,25 cm. Les brise-vent conçus avec Nitraria tangutorum sont ceux qui ont réduit la vitesse du vent entre les brise-vent plus efficacement que derrière les brise-vent. Dans le système de contrôle du vent du désert d’Ulan Buh, les brise-vent en forme d’hémisphère devraient être appliqués comme barrières proches de la surface, et les brise-vent en forme de balai et en forme de fuseau peuvent être utilisés comme brise-vent au-dessus de la surface proche. Ces résultats analytiques peuvent offrir des principes théoriques sur la façon de disposer les brise-vent pour prévenir l’érosion éolienne de la manière la plus commode et la plus efficace.

Modèles d’arbustes utilisés pour l’expérimentation : en forme de fuseau (spindle-shaped), d’hémisphère (hemisphere-shaped), de balai (broom-shaped)
Pan X, Wang Z, Gao Y, Dang X, 2021. Effects of Row Spaces on Windproof Effectiveness of Simulated Shrubs With Different Form Configurations. Earth and Space Science, 8 e2021EA001775. https://doi.org/10.1029/2021EA001775 (article en accès libre).
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